Une récente enquête mondiale de la firme de dotation en personnel Robert Half montre que les diplômés en comptabilité sont très demandés par les entreprises canadiennes. Faits saillants.
Les nouveaux diplômés universitaires ont donc de quoi de se réjouir : les perspectives d’emploi sont prometteuses dans plusieurs secteurs, incluant celui de la comptabilité. En effet, plus des trois quarts (76 %) des gestionnaires interrogés ont affirmé être activement à la recherche des meilleurs jeunes talents à recruter dans leurs bureaux. Ce qui attire leur attention chez ces recrues fraîchement débarquées des bancs d’école ? Leur enthousiasme à l’idée de démarrer leur carrière ainsi que la diversité des points de vue qu’ils apportent. Ce dynamisme est bienvenu dans une ère de renouveau sur le marché de l’emploi. « On est réellement dans un pic économique, il y a même une pénurie dans plusieurs domaines », confirme Michael O’Leary, vice-président régional chez Robert Half. « Les nouveaux diplômés sont à l’assaut de formations, tout en étant à l’aise avec les technologies. C’est sûr que pour une organisation, c’est intéressant », ajoute-t-il.
Un autre facteur qui intéresse beaucoup les employeurs est l’élément de la multidisciplinarité, une force chez plusieurs diplômés. « La génération qui entre sur le marché du travail aujourd’hui est très à l’affût des nouveaux moyens de communication, en plus de valoriser le travail d’équipe avec plusieurs départements. Pour une entreprise qui cherche à enrichir son “brand”, c’est une force inestimable », explique Micheal O’Leary.
Comment se démarquer ?
Le marché a beau être à son avantage, le diplômé à la recherche d’un emploi devra tout de même penser à bien présenter ses cartes afin de décrocher un premier emploi stimulant. « On embauche un nouveau diplômé pour le potentiel qu’il détient et non pour sa vaste expérience, de toute évidence. Ce dernier doit donc démontrer sa motivation et faire ses devoirs », affirme le cadre chez Robert Half. Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?
En plus d’une présence virtuelle (médias sociaux) impeccable, un candidat qui cherche à réseauter avant même d’avoir son diplôme en poche aura une longueur d’avance sur ses collègues. La variété des projets menés sera également perçue d’un bon œil, étant donné la valeur ajoutée de la multidisciplinarité. Mais Michael O’Leary recommande également de ne pas sous-estimer la force des avenues classiques : rechercher des stages, cibler des organisations ouvertes aux partenariats. « Il y a beaucoup de portes d’entrée dans les grosses organisations en termes de travail contractuel/temporaire », souligne-t-il.
L’avenir semble donc prometteur ; à chacun de se tailler une place de choix dans l’industrie !