Le bagage pluridisciplinaire des comptables, comprenant des compétences en comptabilité, des connaissances en finance et une expertise juridique, leur permet de briguer des emplois dont le salaire varie selon plusieurs facteurs. Voyons lesquels.
Le niveau d’expérience et la certification
Pour débuter en comptabilité, il n’est pas nécessaire d’avoir le titre de comptable professionnel agréé (CPA). Selon la classification nationale des professions d’Emploi Québec, le salaire d’un commis à la comptabilité était en moyenne de 41 000 $ annuels brut en 2015 au Québec. Le site Web de la firme de recrutement Randstad fait état, pour un poste de technicien comptable en région et nécessitant un DEC en comptabilité et un an d’expérience, d’un salaire de 45 000 à 50 000 $ annuels brut en 2018.
Le titre de CPA, obtenu après un diplôme universitaire de premier cycle reconnu par l’Ordre des comptables agréés du Canada et un programme de formation professionnelle, donne accès à un salaire supérieur. Emploi Québec indique un salaire moyen de 61 000 $ annuels brut pour une vérificatrice comptable en 2015. Par ailleurs, un poste de superviseur comptable, exigeant de 3 à 5 ans d’expérience, offrait de 60 000 à 70 000 $ à Laval, au Québec, en 2018.
Enfin, un directeur financier ou un expert-comptable pouvait espérer un salaire de 87 000 $ annuels brut en 2015 au Québec et un gestionnaire comptable de 90 000 à 100 000 $ en 2018, à Montréal, moyennant 10 ans d’expérience et un titre comptable.
L’endroit où l’on exerce
Selon le sondage sur la rémunération des CPA de 2015, le salaire annuel brut d’un CPA au Canada était en moyenne de 151 000 $ en 2014 et de 83 000 $ pour les moins de 35 ans. Les chiffres varient selon le lieu, la spécialisation et le type d’entreprise.
Ainsi, l’Alberta était en 2014 la province la plus lucrative pour les CPA (184 000 $), suivie de l’Ontario (150 000 $) et de la Saskatchewan (146 000 $). Par ailleurs, les postes en cabinet comptables, notamment dans les quatre grands cabinets que sont Deloitte, PricewaterhouseCoopers, Ernst & Young et KPMG vont de pair avec des salaires élevés, souvent dus à une spécialisation et à un contexte international plus payants.
Le choix est donc vaste selon les responsabilités et le lieu de travail. Ce qui est sûr, c’est que la rémunération progresse régulièrement et que ce type de profession a de l’avenir.